Profiter des atouts du chocolat belge

Saviez-vous que la croissance du secteur chocolatier se situera principalement dans l’exportation? Cela s’explique notamment par une demande en forte augmentation dans les marchés émergents. Cela tombe bien, la Belgique ne manque pas d’atouts pour répondre à ce défi. Vous allez comprendre pourquoi.

Selon une étude datant de 2014¹, la Belgique est le premier exportateur de chocolat au monde. Si depuis cette date, notre pays fait face à une compétition internationale accrue (notamment avec les Pays-Bas), les exportations de chocolats belges bénéficient de plusieurs caractéristiques spécifiques et prometteuses :

• Grâce à la haute qualité du chocolat belge, les relations commerciales entre exportateurs et partenaires locaux durent plus longtemps que celles des autres biens. 
• La variété des produits exportés (exporter différents types de chocolats) et la diversité géographique (vers plusieurs pays) renforcent la durée d’exportation. 
• Plus le volume d’exportation est important, plus la durée d’exportation augmente également.

⁽¹⁾Abraham, F. Studnicka, Z. & Van Hove, J. (2014). Evidence and determinants of the duration of Belgian chocolate exports. [en ligne]. KU Leuven - Center for Economic Studies (CES) & Vlerick Business School. Disponible à l’adresse : https://www.vlerick.com/~/media/Corporate/Images/Eenmalige-images/2%20Research%20and%20faculty/2-4%20Knowledge%20items/2015/Abraham-Studnicka-VanHove2014_ChocolateDuration%20pdf.pdf

Les exportations bruxelloises 

Si la part des exportations Bruxelloises reste supérieure à celles de la Wallonie, la Flandre continue de monopoliser les exportations de chocolat. La part bruxelloise est par ailleurs en croissance depuis 2014². 

Les dernières données de la Banque nationale de Belgique montrent un léger tassement de ces exportations en 2017 (-3%), et une forte diminution en 2018 (-26%). Cette tendance ne se confirme cependant pas au niveau national, où les exportations sont relativement stables depuis 2015.

Depuis de nombreuses années, la quasi totalité des exportations bruxelloises de chocolat s’en vont vers l’Europe (entre 95 et 97%). Néanmoins,en 2016, l’Asie (29%) et l’Amérique (13%) occupaient une place non négligeable en tant que destinataires de nos exportations de chocolat. Cette observation pourrait d’ailleurs se répéter en 2019 et en 2020².

Les clients de la région sont sans conteste ses plus proches voisins, avec en tête les Pays-bas, la France, le Luxembourg et le Royaume-Uni. En 20182, ces cinq pays représentaient même 90% des exportations bruxelloises de produits chocolatés.

Pour revenir à l’année 2016, qui représentait un excellent cru pour les exportations bruxelloises, l’Asie importait un quart de celles-ci, le Japon en tête (20,1 millions d’euros), devant Hong Kong (7,9 millions d’euros), la Chine (3,8 millions d’euros), les Émirats arabes unis (3,4 millions d’euros) et l’Arabie Saoudite (1,3 million d’euros). En 2017 et 2018, même si les montants sont moins spectaculaires, ces clients restent importants, et d’autres viennent s’y ajouter en bonne place, tels que le Qatar, le Koweït et la Corée du Sud.

⁽²⁾Données issues de la Banque Nationale de Belgique (en euros)